• 7 attitudes pour gérer un collègue caractériel
Pour le supporter il faut :
1- peser vos mots.
S’engager dans une joute verbale avec ce type de personne ne sert à rien. Vous pouvez défendre vos idées et votre position mais sans rentrer dans un débat stérile et en veillant à ce que la discussion conserve une tournure strictement professionnelle. Ainsi, ne rentrez pas dans des attaques personnelles et gardez toujours une distanciation et un positionnement professionnel.
L’important n’est pas d’avoir le dernier mot, l’important est de faire passer votre message. A terme, la constance dans cette attitude sereine mais ferme, fera comprendre à votre interlocuteur que ses excès n’ont aucun impact sur vous et son attitude à votre égard évoluera.
Sachez coupez court à une conversation
2- évitez l’excès de familiarité ou de froideur.
Ce fameux collègue est parfois lunatique ou tout simplement manipulateur. Cependant, certains des aspects de sa personnalité peuvent être appréciables. Néanmoins, sachez garder une juste distance avec cette personne, à défaut, ses changements d’humeur risqueraient de s’effectuer à votre détriment.
Dans l’environnement professionnel, la coopération (à défaut de l’entente) est de mise, dans une perspective de collaboration et cohésion nécessaire à l’aboutissement des projets collectifs et à l’accomplissement de l’intérêt commun. Les inimitiés sont nuisibles à la productivité dans la mesure où elles vont altérer votre jugement, altérer l’ambiance et subséquemment parasiter l’émergence de l’intelligence collective. De manière concrète, ne manifestez pas de manière frontale votre antipathie/inimitié envers lui/elle mais soyez en mesure d’exprimer votre désaccord/désapprobation, lorsque cela est nécessaire.
3- n’en faites pas un ennemi.
Sachez tirer parti des connaissances, ressources, qualités professionnelles de mme ou mr caractériel. Il s’agit de voir le verre à moitié plein et non l’inverse.
4- n’en faites pas une obsession.
Si ce collègue vous insupporte autant, ne passez pas autant de temps à parler de lui à la machine à café, ni à anticiper ses actions et réactions.
Concentrez vous sur votre propre savoir-être et vos propres savoir-faire.
5- exprimez vous en réunion d’équipe.
En réunion vous pouvez exprimez vos difficultés en objectivant vos propos, de manière à ne pas incriminer directement le collègue concerné mais en étant suffisamment explicite pour faire passer votre message et bien faire savoir ce qui vous dérange.
Votre démarche amènera certainement d’autres collègues à se positionner et votre hiérarchie sera informée du problème.
6- ne vous laissez pas faire.
Ne soyez pas le souffre-douleur, ni le punching-ball verbal. En cas d’excès ou de comportement abusif de cette nature, informez immédiatement votre hiérarchie ou le service des ressources humaines.
7- restez fidèles à vos valeurs, votre éthique professionnelle.
» Patience et longueur de temps font mieux que force ni que rage ».
Vous n’avez pas le pouvoir de changer la personnalité ou le caractère de votre collègue. Vous avez le pouvoir d’adapter votre comportement et votre état d’esprit à ses écarts de comportements. Cela ne signifie pas que vous vous soumettez à ses caprices ou à ses crises, ni que vous lui octroyez un pouvoir sur vous… Au contraire cela signifie que vous avez le pouvoir de gérer l’impact que son comportement a sur vous et d’en limiter / minimiser la portée sur votre propre affect.
Le plus désirable des bons caractères est celui qui se montre tous les jours de la même humeur. John Petit-Senn.