Je suis pas venue ici pour souffrir, ok?! Comment gérer la souffrance au travail ?

Je suis pas venue ici pour souffrir, ok?! Comment gérer la souffrance au travail ?

Je suis pas venue ici pour souffrir, ok?! C’est la phrase, devenue virale sur internet et les réseaux sociaux, prononcée par une participante à l’émission “C’est mon choix” (présentée par Evelyne Thomas / diffusion du 6 mars 2017), lorsqu’il lui a été proposée de se confronter à sa phobie des cafards. Objectivement et malgré le sourire que peut provoquer sa réaction, on peut comprendre sa volonté de se protéger de cette situation si difficile pour elle.

On peut s’interroger sur nos propres réactions face à des situations qui occasionnent chez nous du stress, de l’anxiété, de la frustration, voire disons le carrément : de la souffrance. Sommes-nous condamnés à souffrir? Il est possible de fuir un plateau de télévision pour éviter les interactions difficiles. Quand la souffrance existe au travail… Comment l’éviter? Comment s’en protéger? Comment s’en libérer?

Burn-out, bore-out, épuisement professionnel, harcèlement moral au travail, exposition aux risques psycho-sociaux…..l’intégrité physique et psychique du salarié peut-être mise à mal de manières diverses et variées. Alors, “faut-il perdre sa vie à la gagner”? La pression professionnelle, financière, sociale, familiale ainsi que l’exigence et les principes personnels, peuvent faire obstacle à l’identification de ces maux, ainsi qu’à l’acceptation de tels “diagnostics”. La première étape est donc d’être à l’écoute de soi et d’être attentifs à certains signaux qui sont des indicateurs d’une situation de mal-être au travail :

  • si vous allez au travail avec une “boule au ventre” ou si cette “boule au ventre” se forme à la simple évocation de votre travail
  • si vous éprouvez de manière régulière des envies de violence envers : vos collègues, vos supérieurs, les usagers, les clients, les partenaires…
  • si vous vous faîtes constamment violence pour ne pas craquer (pleurer, crier…) au travail
  • si vous ressentez fréquemment au cours de vos journées de travail, l’envie de tout plaquer
  • si vous vous sentez : calomnié, agressé, humilié, dénigré, dévalorisé, mis à l’écart, discriminé…
  • si vous avez de plus en plus de mal à vous concentrer sur vos missions
  • si votre travail envahit vos pensées malgré vous, de jour comme de nuit (rêves, cauchemars, pensées parasites…)
  • si vous êtes constamment confronté à : des injonctions contradictoires, une charge de travail disproportionnée, une absence de tâches effectives à accomplir
Alors, il est peut-être temps de vous dire que vous n’allez pas au travail pour souffrir, okay?! Il existe alors différents professionnels et organismes, qui peuvent vous aider à surmonter/dépasser cette étape difficile : syndicat, délégué du personnel, juriste, avocat, médecin, psychologue, conseiller en orientation professionnel, consultations spécialisées (médico-psycho-juridique) “souffrance au travail”, coach….
“Deux inacceptables, ce qui a l’air d’être et ce qu’on y rajoute”. Jean Rostand
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